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La Maison des Ensembles est publiée dans le volume 6 de la série italiArchitettura édition UTET 2011

Le volume est une sélection des ouvrages réalisés à l’étranger par des architectes italiens et sélectionnés par Luigi Prestinenza Puglisi.

Réhabilitation de La Maison de l’Enfance, centre de loisirs sans hébergement pour les enfants de 6 à 12 ans du quartier Petit Nanterre. Création d’une extension (Salle de Quartier) destinée à accueillir différents types de manifestations, réunions publiques, spectacles, initiatives collectives.

De forme rectangulaire avec des hauteurs variables dues à sa toiture à pentes alternées le bâtiment est implanté sur un terrain d’une superficie de 6800 m².

Il était demandé un bâtiment BBC.

De ce fait, le projet applique les principes de l’architecture bioclimatique en ce qui concerne l’économie de l’énergie (solaire passif) et l’écogestion de l’eau. L’air entrant dans le système de ventilation double flux à récupération d’énergie est préchauffé par le passage dans une serre pédagogique exposée plein Sud (système pariétodynamique). Ce système permettra une économie importante en évitant de chauffer pendant la mi-saison. Planchers chauffants. Enveloppe très performante. Prédisposition pour les panneaux photovoltaïques. Transformation des déchets organiques pour la création de compost qui favorise le bon développement des plantes. Récupération de l’eau pour l’arrosage des espaces verts.

Maître d’ouvrage: Mairie de Nanterre (92)

Coût: 2 500 000 € HT

SHON: 1 000 m²

Mission de base

Calendrier: Travaux 2014-2015

Équipe de maîtrise d’œuvre :

ATELIER FILIPPINI – Renato FILIPPINI architecte

I.P.H. BET TCE et economiste

CHANTIER TERMINÉ oct. 2015

Un symbole urbain, catalyseur de regards

Plus d’un siècle après la construction du premier bâtiment de l’Hôtel de ville et répondant aux souhaits de l’équipe municipale de doter la ville d’un équipementpublicexemplaire, le nouvel bâtiment ouvre aujourd’hui ses portes et propose aux visiteurs un projet fonctionnel dans ses usages, élégant et compact dans sa conception architecturale.

Dotée d’une situation emblématique, surle parvis central qui témoigne de la richesse du patrimoine local, le nouvel Hôtel de ville est enrichi d’un espace d’accueil se présentant comme un écrin protecteur recouvert d’une peau en acier permettant de capter les reflets du ciel et des façades en vis à vis. L’ensembleforme une synthèse réussie entre le passé et l’avenir

Attentif à l’insertion du nouvel ensemble dans son environnement urbain, l’architecte s’est attaché à proposer à partir de trois bâtiments hétéroclites devenus inadaptés, un ensemble unitaire et ergonomiquecapable d’offrir aux habitants et au personnel municipal desqualités d’accueil et d’usage répondant à leurs besoins.

Résolument accessible à tous et notamment aux personnes en situation de handicap, le nouveau projet se veutavant tout performant et respectueux de son environnementgrâce à l’utilisation de matériaux et des techniques innovantesle rendantpérenne et performant d’un point de vue énergétique.

Autant de qualités réunies grâce au talent d’une équipe de maitrise d’œuvre ouverte au dialogue, passionnée par le projet et à l’intervention des entreprises locales qui ont su démontrer leur efficacité et leur maîtrise technique.

Maître d’ouvrage: Mairie d’Illkirch-Graffenstaden(67)

Coût: 5 300 000 € HT

SHON: 2200 m²

Mission de base + EXE

Calendrier: Livraison septembre 2014

Équipe de maîtrise d’œuvre :

ATELIER FILIPPINI – Renato FILIPPINI architecte

OTE BET TCE et economiste

OTELIO BET HQE

AKOUSTIK acousticien

Maître d’ouvrage: Mairie d’Illkirch-Graffendatden(67)

Coût: 5 300 000 € HT

SHON: 2200 m²

Mission de base + EXE

Calendrier: Livraison septembre 2014

Équipe de maîtrise d’œuvre :

ATELIER FILIPPINI – Renato FILIPPINI architecte

OTE BET TCE et economiste

OTELIO BET HQE

AKOUSTIK acousticien

Dans le quartier d’Aligre, l’opération concerne deux bâtiments, dont un à valeur patrimoniale, pour la création d’un équipement à vocation culturelle, sportive et associative. L’établissement abrite une salle de danse, deux salles de musique avec régie, des salles polyvalentes, salle d’arts plastiques et des bureaux.

Le schéma en plan est simple, deux ailes reliées par un volume charnière.
Le bâtiment protégé, ayant pignon sur rue, constitue un repère urbain et nous avons adopté une démarche de conservation et de restauration, tout en prenant en compte les adaptations nécessaires à l’intégration des éléments du programme et les réseaux techniques.

Le bâtiment au fond de la cour a bénéficié d’un traitement plus moderne. Sa position en retrait par rapport à la rue nous a inspiré une “mise en scène” de sa façade en tant qu’élément communicatif et d’échange avec la ville.« La cohabitation de deux bâtiments si différents nous semble intéressante du point de vue symbolique pour la Maison des Ensembles ».
Tous les niveaux disposent d’un hall d’étage, un espace tampon, en charnière entre les deux bâtiments et en face de l’ascenseur et de l’escalier principal. Et avec accès aux sanitaires ainsi que les couloirs de distribution. Au niveau du Rez-de-chaussée, le hall s’étend à l’extérieur sur les deux perrons, côté cour est complété par un large escalier semi-circulaire pouvant permettre une utilisation conviviale de la cour en liaison étroite avec le café associatif.

La façade au fond de la cour est doublée par un mur en verre sérigraphié qui intègre de simples volumes rectangulaires. Il est positionné en port à faux par rapport à la façade existante afin de créer des circulations à chaque étage – ce choix permet de dégager les surfaces des salles autrement trop étroites. Cette transparence conforte l’intention d’ouverture et d’échange avec le quartier.

A chaque niveau, des «bow windows» en verre avec un film haute technologie servant d’écran de projection, interrompent la «monotonie» de la façade vitrée et contribuent à donner un aspect plus convivial à cette grande façade.
Ces parois/écrans sont utilisés comme outil de communication ; porteurs d’images projetées depuis l’intérieur, ils sont un moyen d’affichage vers l’extérieur des activités de la Maison.
Ils participent au projet de mise en lumière, de manière « scénographique »
Pareillement, un projet d’éclairage spécifique est prévu dans le volume des coursives, avec la possibilité de mise en lumière colorée et dynamique, programmable à l’ordinateur.

Les matériaux utilisés sont à la fois simples avec un effet recherché. Les sols en béton ciré, parquet bambou, des panneaux bois rainurés pour la correction acoustique de certaines salles, des faux plafonds démontables pour la partie intéressée par le passage des gaines.
Coté Terrain d’Education Physique, une façade végétale sur câbles inox habille le pignon aveugle des logements contigus.

La notion de handicap regroupe des réalités bien plus vastes que les seules Personnes à Mobilité Réduite. Nous avons poussé l’étude aux situations de handicaps sensoriels (visuel, auditif) et cognitif. L’ensemble de ces aspects a été pris en compte dans l’élaboration du projet, ceci permettant d’élargir la notion de confort pour tous.
L’ensemble des dispositifs est conçu et réalisé en référence à la charte relative à la conception et la réalisation des dispositifs d’orientation et d’accompagnement pour tous, de la DPA pour les équipements de la Ville de Paris.

Maître d’ouvrage: Ville de Paris – Direction du Patrimoine et de l’Architecture

Coût: 4 100 000 € HT

SHON: 1 500 m²

Mission de base

Calendrier: Travaux 2008-10

Equipe de maîtrise d’oeuvre :

ATELIER FILIPPINI – Renato FILIPPINI architecte mandataire

SLH Ile de France BET TCE

PUBLICATIONS:

ARCA n°274

Le Moniteur n°5570

Costruire n°337

AMC n°199

Télérama n°3154

ARCA International n° 103

ItaliArchitettura n°6 – édition UTET 2012

Restructuration et extension d’une crèche municipal afin d’augmenter sa capacité d’accueil pour la porter à 80 enfants. L’établissement, sur deux niveaux, prévoit la cohabitation de deux structures dont une en multi accueil. La crèche est installée au rez-de-chaussée et au premier étage d’un immeuble d’habitation construit dans les années 70.

La crèche souffrait beaucoup de l’absence de visibilité. Située en retrait des rues, cet équipement se fondait dans la composition d’ensemble des immeubles de logements et manquait de lisibilité et d’identité propre. La structure porteuse du bâtiment est composée de murs de refends, d’une trame de 5,30m de large. Par conséquent, les espaces situés au cœur du rez-de-chaussée étaient très sombres.

Le projet donne la priorité aux objectifs suivants :

– L’inscription urbaine: Le projet propose un traitement spécifique de l’angle de l’îlot et l’aménagement des limites de propriété par un jeu de niveaux et murs de clôtures. L’espace extérieur de la crèche est clairement délimité de l’espace public par un mur plein longeant le trottoir, absorbant ainsi un dénivellement important de 1,40 m. Les espaces extérieurs de la crèche seront ainsi protégés des nuisances de la circulation urbaine. Surélevé, l’équipement domine l’espace public.

– L’accès à l’équipement : En plaçant l’entrée extérieure du site à l’angle du terrain, une nouvelle perception de l’équipement est proposée. Arrivé à l’intérieur du site, l’entrée principale de la crèche sera joignable par le biais d’un petit itinéraire à travers les espaces de jeux et jardins des enfants. – La vie intérieure à l’équipement: en créant une organisation spatiale compatible avec les contraintes physiques des lieux. La reconnaissance du fonctionnement général de l’équipement et de ces multiples usages, permettra d’inscrire les différents rythmes de la petite enfance dans des zones adaptées en terme d’ambiance, de matériaux et de lumière.

– Les nouveaux volumes, en structures légères, sont traités différemment: coté Sud avec une approche plus «urbaine» (acier et Trespa) en continuité avec les façades sur rue; coté Est, les extensions sont traitées comme des volumes en bois largement vitrées sur les jardins et ombragés par deux grands platanes existants.

Cette diversité de volumes, de couleurs et de matériaux permet de créer un univers intime et varié, adapté à l’échelle des petits usagers. Une terrasse de jeux d’eau a été créée coté Sud, abritée et protégée de la rue Douy Delcupe par un mur écran réalisé en béton matricé avec matrices reprenant les tiges de bambou.

L’entrée principale et le local poussettes sont abrités dans deux petits volumes situés de plain pied, composés d’une structure légère revêtue de panneaux Trespa. Sur la façade Est, on trouve des extensions du côté du jardin, abritant les espaces de vie des enfants. Ces extensions se réalisent sur la profondeur des terrasses existantes supprimées, permettant d’offrir un plus grand confort d’usage aux différentes sections.

Le traitement de cette façade, est plutôt végétal. On y découvre un univers de jardin constitué de matériaux tels que le bois, la terre et le verre. Un petit volume réalisé en bardage de bois naturel se trouve au milieu du jardin, permettant de délimiter les différents espaces d’usage des sections respectifs. Ce volume sert aussi d’abris pour l’entreposage des jeux extérieurs. Ce volume non–clos, offre par ailleurs un accès direct au jardin aux usagers de l’étage à travers d’une passerelle et d’un escalier bois, servant d’issue de secours accessoire.

L’architecture du bâtiment retrouve une identité propre, permettant d’identifier la spécificité d’usage de cet équipement public.

Les aménagements intérieurs ont été soignés, en particulier pour ce qui concerne le traitement des faux plafonds, réalisés en plaque de plâtre avec perforations aléatoires, et enrichis par un jeux de « vagues » à différentes hauteurs qui contribuent à dynamiser et varier des surfaces autrement trop rigides.

Maître d’ouvrage: Mairie de Montreuil

Coût: 1 700 000 € HT

SHON: 950 m²

JARDIN: 700 m²

Mission de base + EXE

Calendrier:

Livraison janvier 2009

Equipe de maîtrise d’oeuvre :

Renato FILIPPINI architecte mandataire

Jacco Kalfsbeek architecte co-traitant

EICP bureau d’étude TCE

General Acoustics acousticien

PUBLICATIONS:

ItaliArchitettura n°3 – édition UTET 2010

Paradise of Growth – édition Art Power 2013

Restauration et réhabilitation fonctionnelle d’un ancien hospice du XVIIIe siècle situé dans le village historique de Gordes (Vaucluse), pour installer la nouvelle Mairie. Consolidation des structures, adaptation fonctionnelle: bureaux, bibliothèque, salles de réunion, cafétéria, archives, réserves, sanitaires.

Transformation du dernière étage en salles d’expositions temporaires avec terrasses accessibles et panoramiques. Nouveaux équipements techniques

Maître d’ouvrage: Mairie de Gordes (84)
Coût: 2 400 000 € HT
SHON: 2000 m²
Mission de base
Calendrier: Livraison 2006
Equipe de maîtrise d’oeuvre :
BM architecture
ATELIER FILIPPINI
A2EC: Economie
AR&C: Structures
SLH: Fluides